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Mission scientifique reefcores 2015 avec le voilier Antsiva

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antsiva
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Mission REEFCORES III- Glorieues / Juan de Nova - du 26 mars au 12 avril 2015 Site web : http://www.antsiva-missions-scientifiques.com/mission-reefcores-glorieues-juan-de-nova-2015/ Cette mission de 3 semaines qui va nous mener (après une navigation de quelques 1500 milles nautiques) des îles des Glorieuses à Juan de Nova en passant par le plateau continental au large de Majunga promet d’être dense et riche avec des objectifs chargés. Au programme : des acquisitions de données bathymétriques et sonar, des acquisitions de données sismiques et des prélèvements sédimentaires par benne. Le principal objectif de cette nouvelle mission REEFCORES étant de reconstituer les variations du niveau marin et les changements environnementaux et climatiques du Quaternaire à nos jours. Pour cela, Antsiva s’est doté d’un nouvel équipement permettant la mise en place d’un sondeur multifaisceaux : il s’agit d’une perche pivotante d’une longueur de 3,50m, fixée à l’avant du bateau. Cette perche peut accueillir un sondeur mais aussi de nombreux autres instruments océanographes. Antsiva, en escale à la Réunion a déjà chargé dans ses soutes les 8 palettes de matériel dont les scientifiques auront besoin lors de cette mission. Pour la navigation jusqu’à Madagascar toutes les caisses ont été calées et arrimées mais même bien rangées elles représentent déjà un volume de près de 10m3. Jour J, Antsiva embarque toute l’équipe à Diégo Suarez. A peine à bord, les géologues ont hâte de tester et d’installer leur matériel. En quelques heures, toutes les caisses sont vidées, leur contenu déballé et les volumes d’ANTSIVA transformés en différents laboratoires scientifiques. Ainsi, la cabine avant devient le « labo bathymétrie » : des écrans, des ordinateurs, des unités d’émission, de réception et des unités de traitement sont rapidement montés et fixés sur la table, des câbles électriques courent de l’avant à l’arrière du bateau. Christophe est le chef d’orchestre de cette transformation et, malgré la chaleur suffocante, nos géologues, en nage poursuivent sans relâche la mise en place des autres instruments. Ils installent ensuite le « labo sismique » dans la soute principale. Là encore des écrans et des unités de traitement sont sanglés, et toujours ces câbles électriques qui, telles des lianes capricieuses surgissent et envahissent peu à peu les espaces aériens du bateau. Enfin, plusieurs antennes GPS sont déployées et un écran supplémentaire vient se fixer au poste de pilotage. Ce dernier s’avérera très utile puisqu’il permettra au pilote de suivre en direct la cartographie de la bathymétrie et de bien rester dans les lignes fixées. Il reste une dernière chose à faire avant l’appareillage (et non des moindres) : le test du sondeur multifaisceaux et son installation sur la perche. Le sondeur est alors fixé et boulonné sur la platine à l’extrémité de la perche. Celle-ci coulisse dans un manchon et descend jusqu’à ce que l’appareil se retrouve à 1.5m sous l’eau. Après quelques essais infructueux, Charline sort de la cabine tout sourire « Ca marche, c’est génial ! » Et voilà, le cri du départ est lancé. Tout est prêt, nous pouvons lever l’ancre. Nous quittons le port de Diégo à l’étale de marée pour ne pas trop subir les phénomènes de courant contre vent fréquents dans la passe. Jusqu’au Cap d’Ambre, ça secoue pas mal et les premières heures de navigation ne sont pas des plus confortables mais cela permet à toute l’équipe de s’amariner rapidement. Vers minuit, nous passons le fameux Cap du nord de Madagascar. Comme par magie, la mer s’aplanit, le vent nous est favorable. Nous hissons les voiles pour nous laisser pousser jusqu’aux Glorieuses...

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