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Nosy Iranja fait partie des plus belles îles du monde. Elle est constituée de deux îles reliées entre elles par une langue de sable blanc qui se recouvre à marée haute et se découvre totalement à marée basse. Merci Hervé du voilier Sésame pour cette très belle vidéo
Mission scientifiques à bord de l'Antsiva sur la côte ouest de Madagascar : les îles Barrens. Mission montée par Jérémy Kiszka avec l'Université Internationale de Floride
Missions REEFCORES - Geyser / Glorieues - 2013 avec le voilier Antsiva. Pour en savoir plus : http://www.antsiva-missions-scientifiques.com/mission-reefcores-ii-geyser-glorieues-2013/ Une nouvelle équipe de scientifiques embarque ce matin à bord d'Antsiva. Stéphan, Gwénael et Sophie sont tous les trois géologues et travaillent pour Ifremer Brest. Lou, fraîche intechmérienne, est venue nous rejoindre et va aussi participer à cette expédition. Le programme de cette nouvelle mission consiste principalement en acquisitions de données sismique du lagon des Glorieuses et du banc du Geyser. Des prises de sédiments seront effectuées parallèlement ainsi que des prélèvements de coraux fossiles. A midi, tout est prêt et nous pouvons appareiller. Nous levons l'ancre en direction de Mayotte où nous devons d'abord récupérer Pascal, le 4ème géologue qui nous attend avec le matériel Une mission n'est jamais simple à monter. Celle ci n'a pas échappé à la règle et Stéphan, en tant que chef de mission a du faire preuve de patience, d'ingéniosité et de beaucoup de ténacité pour finaliser celle ci. Un des problèmes était celui de l'acheminement du matériel. Les Taaf n'étaient pas en mesure de certifier le transport par avion jusqu'à Glorieuses et transiter par Madagascar comportait trop de risques. La solution de dernière minute fut donc d'envoyer les caisses par fret aérien sur Mayotte avec un des membres de l'équipe. Nous voilà partis pour 36 heures de mer. C'est une grande première pour Sophie qui n'a jamais navigué ! La traversée commence au moteur et en douceur sur une mer calme, puis le vent se lève et nous pouvons naviguer à la voile pendant toute la nuit.
Pour en savoir plus sur cette missions scientifique, visitez le site internet : http://www.antsiva-missions-scientifiques.com/missions-panamag-2015/ Cette nouvelle mission PANAMAG 1 s'inscrit dans le cadre de la mise en ?uvre du plan de gestion du Parc naturel marin des Glorieuses et va s'articuler autour de 4 volets. Aussi, embarquons-nous à bord de l'Antsiva, un nouveau groupe de scientifiques composé de 4 équipes ayant chacune des objectifs bien précis à réaliser. L'équipe « Tortues » composé de Mayeul, Claire et Katia l'équipe Herbier avec Marine et Katia, l'équipe Qualité de l'eau avec Eric et Clément et enfin l'équipe Holoturies composée de Thierry et Alexandra. Une fois le matériel embarqué et les scientifiques installés, l'ANTSIVA lève l'ancre. Au sortir de la passe Bandrélé nous rencontrons des conditions de navigations de demoiselle, mais il ne faut pas trainer car un front apportant des vents forts en provenance des Glorieuses s'annonce dans les prochaines heures.
En savoir plus la mission scientifique Biorecie : http://www.antsiva-missions-scientifiques.com/mission-biorecie-juan-de-nova-2013/ C'est dans les eaux brunes du port de Majunga qu'Antsiva attend l'équipe des scientifiques. L'embarquement est programmé pour la marée haute de 16h, via un petit ponton délabré qui ne tient plus que par miracle. Mais nous sommes à Madagascar et malgré l'état déplorable des installations portuaires, la bonne humeur est toujours présente ! Avec l'aide de Jeff et Sebastien, nos deux nouveaux marins de choc, la montagne de bagages prend place à bord. Puis c'est au tour des scientifiques d'embarquer. L'équipe est composée des mêmes participants, hormis deux nouveaux : Corinne qui remplace Martine pour la sécurité plongée et assiste Lionel sur les coraux et Serge, le «petit» nouveau qui n'a pas encore ses marques à bord d'Antsiva et est chargé de la cartographie des habitats récifaux. Les retrouvailles sont bruyantes et chaleureuses. C'est le début d'une nouvelle mission et les toutes premières heures sont toujours marquées par un grand soulagement mêlé à une certaine excitation partagée par tous. Mais, le temps de travail des scientifiques est précieux et l'objectif premier est d'atteindre Juan de Nova au plus vite. Aussi levons nous l'ancre aussitôt laissant l'équipe s'installer à bord, chacun retrouvant sa cabine et ses habitudes. Vendredi 6 décembre La navigation s'effectue tranquillement au moteur. Une navigation particulièrement Zen permettant la lecture, le repos, les bavardageset les briefings ou encore le travail sur ordinateur. Ces deux jours de traversée sont aussi pour les scientifiques un moyen de faire le point, une parenthèse dans le temps, un moment de décompression où ils lâchent prise sur les problèmes quotidiens et se consacrent aux derniers préparatifs de la mission. Samedi 7 décembre 7h du matin, arrivée au mouillage de Juan de Nova. Nous prenons aussitôt contact avec les militaires pour leur signaler notre présence et éventuellement leur demander de l'aide pour le transport du matériel. Pas de chance, c'est la relève sur l'île et le nouveau contingent est attendu dans la matinée. Ils ont donc peu de temps à consacrer aux scientifiques. Ils parviennent néanmoins à se libérer avant l'arrivée du Transal et les bagages de l'équipe à terre sont transférés par tracteur jusqu'à l'ancienne gendarmerie. Pendant ce temps, Serge et Lionel sont déjà au travail et effectuent une première station de cartographie non loin du mouillage. En fin de matinée, Sébastien le journaliste cameraman, laissé sur l'île lors de la rotation précédente, nous rejoint et l'équipe au grand complet se trouve réunie pour un déjeuner à bord d'Antsiva. L'après-midi, une première plongée Biodiversité est programmée alors que l'équipe à terre composée de Joseph, Nicky, Maya et Lydiane débarque pour installer leur laboratoire. L'ancienne gendarmerie située au nord de l'île va en effet constituer leur camp de vie et de travail pendant toute la durée de la mission. Cette base offre de grands locaux plutôt confortables mais présente l'inconvénient d'être éloignée de la caserne, ce qui implique de fréquents allers/retours aux heures des repas. Ce soir, un grand pot d'accueil est prévu chez les militaires. Pascale s'y rend en compagnie d'une partie de l'équipe. Dans la soirée, le vent se lève assez fort. La nuit promet d'être bien ventilée ! Dimanche 8 décembre Au matin, le vent souffle toujours et la mer s'est creusée rendant la plongée impossible. Afin de ne pas perdre de temps, Plume, Lionel et Serge effectuent une station de cartographie en apnée. Après le déjeuner, comme les conditions météo ne se sont pas améliorées, les plongeurs rejoignent l'équipe à terre pour travailler sur le platier à marée basse. Pendant ce temps, afin d'améliorer les conditions de travail de l'équipe à terre, nous descendons deux kayaks et un congélateur. Les kayaks vont permettre aux scientifiques de se déplacer plus rapidement sur le platier car à Juan de Nova, les distances sont grandes et les marches avec de l'eau à mi-cuisse sous un soleil de plomb sont parfois éprouvantes. Le congélateur débarqué d'Antsiva et installé dans l'ancienne gendarmerie va fournir des pains de glace nécessaires à la conservation des échantillons.
Mission REEFCORES III- Glorieues / Juan de Nova - du 26 mars au 12 avril 2015 Site web : http://www.antsiva-missions-scientifiques.com/mission-reefcores-glorieues-juan-de-nova-2015/ Cette mission de 3 semaines qui va nous mener (après une navigation de quelques 1500 milles nautiques) des îles des Glorieuses à Juan de Nova en passant par le plateau continental au large de Majunga promet d'être dense et riche avec des objectifs chargés. Au programme : des acquisitions de données bathymétriques et sonar, des acquisitions de données sismiques et des prélèvements sédimentaires par benne. Le principal objectif de cette nouvelle mission REEFCORES étant de reconstituer les variations du niveau marin et les changements environnementaux et climatiques du Quaternaire à nos jours. Pour cela, Antsiva s'est doté d'un nouvel équipement permettant la mise en place d'un sondeur multifaisceaux : il s'agit d'une perche pivotante d'une longueur de 3,50m, fixée à l'avant du bateau. Cette perche peut accueillir un sondeur mais aussi de nombreux autres instruments océanographes. Antsiva, en escale à la Réunion a déjà chargé dans ses soutes les 8 palettes de matériel dont les scientifiques auront besoin lors de cette mission. Pour la navigation jusqu'à Madagascar toutes les caisses ont été calées et arrimées mais même bien rangées elles représentent déjà un volume de près de 10m3. Jour J, Antsiva embarque toute l'équipe à Diégo Suarez. A peine à bord, les géologues ont hâte de tester et d'installer leur matériel. En quelques heures, toutes les caisses sont vidées, leur contenu déballé et les volumes d'ANTSIVA transformés en différents laboratoires scientifiques. Ainsi, la cabine avant devient le « labo bathymétrie » : des écrans, des ordinateurs, des unités d'émission, de réception et des unités de traitement sont rapidement montés et fixés sur la table, des câbles électriques courent de l'avant à l'arrière du bateau. Christophe est le chef d'orchestre de cette transformation et, malgré la chaleur suffocante, nos géologues, en nage poursuivent sans relâche la mise en place des autres instruments. Ils installent ensuite le « labo sismique » dans la soute principale. Là encore des écrans et des unités de traitement sont sanglés, et toujours ces câbles électriques qui, telles des lianes capricieuses surgissent et envahissent peu à peu les espaces aériens du bateau. Enfin, plusieurs antennes GPS sont déployées et un écran supplémentaire vient se fixer au poste de pilotage. Ce dernier s'avérera très utile puisqu'il permettra au pilote de suivre en direct la cartographie de la bathymétrie et de bien rester dans les lignes fixées. Il reste une dernière chose à faire avant l'appareillage (et non des moindres) : le test du sondeur multifaisceaux et son installation sur la perche. Le sondeur est alors fixé et boulonné sur la platine à l'extrémité de la perche. Celle-ci coulisse dans un manchon et descend jusqu'à ce que l'appareil se retrouve à 1.5m sous l'eau. Après quelques essais infructueux, Charline sort de la cabine tout sourire « Ca marche, c'est génial ! » Et voilà, le cri du départ est lancé. Tout est prêt, nous pouvons lever l'ancre. Nous quittons le port de Diégo à l'étale de marée pour ne pas trop subir les phénomènes de courant contre vent fréquents dans la passe. Jusqu'au Cap d'Ambre, ça secoue pas mal et les premières heures de navigation ne sont pas des plus confortables mais cela permet à toute l'équipe de s'amariner rapidement. Vers minuit, nous passons le fameux Cap du nord de Madagascar. Comme par magie, la mer s'aplanit, le vent nous est favorable. Nous hissons les voiles pour nous laisser pousser jusqu'aux Glorieuses...