# 47 Black Lion autour du monde 🗺 🦁 à Zanzibar en 🇹🇿 Tanzanie - L’Intégrale- VU ?😂🤞

29 juillet, deux ans viennent de s’écouler, tout en douceur, au rythme de la météo, des alizées et aujourd’hui du Covid. Deux ans que Black Lion a quitté la Nouvelle-Calédonie pour nous faire vivre notre vie de rêve. Il nous amène au gré des vents et depuis quelques mois au gré de ce virus mondial qui fait perdre le Nord au monde ! À cause ou plutôt, grâce à cette pandémie, ce matin, nous prenons la direction de Zanzibar ! Franchement, il y a pire comme destination ! Rien que le nom fait rêver, en fait je crois qu’il rappelle à mes souvenirs les contes d’enfants qui me par-laient des Milles et une Nuits, de marchands Perses et de Sindbad le marin ! Depuis des millénaires, les vents de mousson façonnent le paysage et des navigateurs du monde entier ont tracé leurs sillages sur cet océan que nous foulons à notre tour. Dans l’uniformité grise du ciel et de la mer, la cime argentée des vagues est presque hypnotique ! Blacky avance à toutes allures et avant que sournoisement un chapelet de bouteilles nouées à un filet nous frôle, furtivement, une baleine apparait ! Mais aurions-nous fauté pour que le karma nous rattrape de la sorte, à peine quelques minutes plus tard, une traîtresse masse d’eau vient s’engouffrer sans prélude dans la cabine de pilotage où la camera de Tchoupi était opérationnel au tournage ! Résultat, un capitaine affligé et l’amer évidence que son matériel n’est pas waterproof ! Et comme une avarie arrive rarement seule, la cabine avant bâbord se retrouve abreuvée d’eau salée par oublie de fermeture de hublot ! Dans un cas pareil les bananas, quelle méthode adoptons-nous ? Vous la connaissez tous maintenant, c’est la Kasimir attitude ! Bon j’avoue que cette fois, mon bébé va quand même avoir du mal à la mettre en pratique et pourtant, il le faut bien… La perspective du « c’est pas graaaaaaaave ! » fait partie de notre philosophie, alors relativisons et profitons de notre privilège d’être au mouillage devant le cœur historique de l’île d’Uguja, Zanzibar dit Stone Town ! Ce soir la ville de pierre est enflammée, des milliers de pratiquants sont venus célébrer l'Aïd al-Adha, c’est la fête la plus im-portante du calendrier musulman. Elle commémore la force de la foi du Prophète Ibrahim et les festivités vont durer quatre jours ! Nous avons l’impression d’être dans un monde parallèle, un monde excepte de contagions. Ici, l’actualité mondiale semble venir d’une fiction, les masques semblent être une hérésie et dans cette dissidence, le peuple vie…. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000, la ville est un mélange d’influences, indienne, portugaise, omanaise et swahili. Ce mixage prouve que les cultures peuvent s’accorder de manière harmonieuse et au détour de chaque étroite ruelle, le charme agit ! Dans l’histoire de Zanzibar, les portes sculptées ont joué un rôle social de première importance. Plus une porte était grande et belle, plus le propriétaire était riche et influent. Pour savoir chez qui on allait, il suffisait de lire la porte grâce aux motifs sculptés dessus. Une fleur, signifiait que la maison était habitée par une seule famille, plusieurs fleurs s’interprétaient par une co-habitation. Un ananas était symbole de bienvenue et d’hospitalité, des palmes désignaient la richesse, tandis que le lotus indiquait la bonne santé et la fertilité. Les inscriptions en arabe informaient que le nanti de la maison était Omanais, à défaut, vous étiez chez un Indien. Le poisson voulait dire que le détenteur avait plusieurs bateaux de pêche, la corde que l’habitant était armateur, la vigne, nous étions en présence d’un marchand d’épices, des figures géométriques amenaient chez un comptable, des perles, un joaillier, tant qu’aux chaines, jusqu’à l’abolition, le possédant était vendeur d’esclaves, ensuite ce signe était synonyme de force et de sécurité. Deux types de portes sont alors bien distinctives, la « Gujarati », carré et divisée en deux vantaux afin de laisser passer qu’une seule personne à la fois pour sécuriser la boutique et la « Punjabi », qui se reconnait très facilement grâce à sa forme en arche et ses panneaux parsemés de clous en cuivre, jadis utilisés pour protéger la maison contre les attaques d’éléphants. D’ailleurs sur cette question, Marco Polo confirmait sur ses récits de voyage en 1295 que de nombreux pachydermes vivaient sur l’île aux épices ! ........(la suite du texte sur Fb)