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#107 Antifouling de cargo, Propspeed 6 mois plus tard après une transat sud et Guyane...Alors ?

12,456 Lượt xem· 11/08/21
Catamaranblacklion
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De l'eau claire, que c'est beau ! On peut voir nos pieds et surtout examiner la carène de notre lion. Elle est intacte, l'antifouling de cargos, appliqué il y à 6 mois en Afrique du Sud est juste extra ! Pas une algue, aucun coquillage, pas même une petite crevette et ce produit que nous avons badigeonné sur nos hélices, une merveille, rien ne s'y accroche ! Qu'est-ce qui est le mieux ? Sortir notre bateau de l'eau tous les ans, utiliser un travel lift, décaper le reste de la peinture protectrice et en reposer une nouvelle, ou, poser un revêtement plus puissant et le changer qu'une fois tous les 5 ans ? Les écolos trouveront toujours à redire, mais en attendant, à qui profite cette obligation plaisancière seize fois plus coûteuse que l'exigence commerciale de tous ces navires à but économique ? En parlant d'obligation, après s'être longtemps interrogés sur l'injection du vaccin anti-Covid, nous finissons par céder. Pour être honnête, si nous avions pu y échapper, nous ne nous en serions pas privés, mais malheureusement, si nous voulons continuer le voyage et rester libre, nous n'avons pas trop le choix ! Enfin, si, nous pourrions éventuellement faire partie des irréductibles, mais dans ce cas, entre les tests PCR et les quarantaines, il nous faudrait une caisse de bord à rallonge ! Et franchement, nous préférons dépenser pour notre Blacky et ses instruments, plutôt que gaspiller dans des restrictions aberrantes ! Justement, avec notre dessal qui a besoin d'une nouvelle tête de pompe à 700 euros, je peux vous dire que nous allons apprécier notre exemption d'isolement imposé. Histoire de raviver quelques souvenirs, nous revisitons la Martinique de terre en commençant par la côte est. La presqu'ile de la Caravelle, le Vaucin, la pointe Faula. Villages de pêcheurs, champs de cannes à sucre, verdure, tout y est pour dépayser le touriste, mais quelle tristesse de voir ces kilomètres de plage recouverts de cette algue calamiteuse ! La Martinique n'échappe pas à ce désastre, les sargasses viennent s'y échouer. Ça ne serait que ça, le problème serait moindre. Ce qui est le plus embêtant c'est l'odeur que dégagent ces raisins de mer. Issue des émanations de sulfure d'hydrogène et d'ammoniac, elle rend la vie des habitants, invivable ! En mer, pour les pêcheurs c'est une vraie menace pour les moteurs et les filets. Même notre leurre Colgate, à poste au départ de Sainte Anne pour l'anse chaudière, ne peut rien y faire. Après vingt journées intenses au même mouillage, nous retrouvons, devant le rocher du Diamant, notre allure préférée? celle d'un vent de liberté? L'idée est de caboter jusqu'au nord de l'île. Premier stop, les Anses d'Arlet, avec ses criques voisines émeraudes, ses pélicans pêcheurs et sa flore colorée. Mais ici, tout n'est pas rose ! Les bouées qui ont été installées pour les plaisanciers ne tiennent pas ! Nous en avons la preuve au petit matin quand mon capitaine se doit de porter assistance à un bateau moteur en dérive sur nous. Et là, la question que nous nous posons, puisque les bouées ne sont pas assurées est : en cas de sinistre, qui est responsable ? Escales suivantes, Anse Mitan et Pointe du Bout, souvenirs du coup de foudre avec l'Amour de ma vie et direction Saint-Pierre. 1902, la capitale économique et culturelle de toutes les Antilles est à son paroxysme. Début avril, la nature prévient ! Des fumerolles apparaissent au sommet de la montagne Pelée. S'en suivent, durant le mois, des pluies de cendres et des grondements souterrains. Le 27 avril, jour du premier tour de l'élection législative, une forte odeur de soufre envahit Saint-Pierre. Le 2 mai, la montagne produit de fortes détonations, des tremblements de terre, et un panache noir de fumée s'élève qui masque le soleil. Bien que les évènements soient inquiétants, l'administration souhaite que le second tour de l'élection se déroule normalement ! Les chutes de cendres s'intensifient le 4 mai et les routes vers le nord sont coupées à cause des ravines en crue, ce qui crée un début d'affolement de la population et les premiers départs. Le 5 mai, les rues de Saint-Pierre sont envahies de serpents fer-de-lance chassés des hauteurs par les cendres brûlantes et dont la morsure mortelle tue 50 personnes et plus de 200 animaux. La mer se retire de 100 mètres et provoque un tsunami. Pour préserver le deuxième tour, aucune mesure d'évacuation n'est mise en place par les autorités...

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