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En voilier, on a régulièrement des problèmes, importants ou pas mais quand on en cumule une série cela devient très très dur !!! Nous quittons Cuba pour le Guatemala car c’est là-bas, hors zone cyclonique, que nous laissons Orion pour rentrer en Belgique cet été. Le vent s’annonce bon, la mer plutôt calme, mais nous risquons d’avoir une houle de travers de plus en plus importante durant nos 4 jours et 4 nuits de traversée. Les deux premières journées se passe très bien et puis la houle se lève, bien au travers, importante et cumulée à des vagues qui viennent frapper le bateau de manière très régulière et très rapprochées. Cela devient pénible, bruyant et désagréable. Et puis, suite à un gros coup de houle, en pleine nuit, le spi se déchire complètement de haut en bas ! Un bout d’environ 2 mètres traine dans l’eau sous le bout dehors et l’autre s’en va au vent, s’enroulant sur lui-même et autour des bouts de sa chaussette (sac de rangement). Tant bien que mal, nous parvenons à l’attraper en l’affalant et en lui sautant littéralement dessus pour le maîtriser. Ce n’était que le début des galères : casse d’une poulie et d’un boitier de latte de grand-voile, cumule de vagues et de houle de plus en plus fort, vent capricieux, presque plus de gasoil, courant quasiment de face jusqu’à 4,8 nœuds, panne d’AIS, et pour terminer des orages tout autour de nous durant plus de 5 heures ! Après 48h sans dormir, je crois que nous n’avons jamais été aussi heureux d’arriver à destination ! Et en effet, notre arrivée au Guatemala est complétement dépaysante, magique et majestueuse dans ce fameux Rio Dulce ! Quel bonheur !
Nous continuons notre découverte du sud Cuba. Nous ancrons dans les baies de deux petits hameaux ; seules possibilités d’abris le long de cette côte. La rencontre avec les habitants est des plus authentique ! Mais surprenante aussi : ils ont une vie très simple, paysanne mais ils manquent de tout. Lait, huile, produits d’hygiène et matériel de pêche sont rares ou hors de prix. Du coup, le troc devient vital pour eux : on échange le service d’une lessive contre du savon, du paracétamol et quelques dollars. Ou encore des fruits et légumes pour du matériel de pêche et de snorkeling. Touchés par ces cubains si accueillants, nous « vivons » quelques jours sur place, visitons le village en rencontrant des enfants, des commerçants, des enseignants… Nous allons deux fois au seul restaurant, achetons du pain au boulanger, et nous partons en randonnée à cheval avec un éleveur et son petit-fils dans les collines environnantes. De là, nous avons un magnifique point de vue sur la région et sur Orion au mouillage. Thibaut distribue à tour de bras de la ficelle et de la corde par bout de 10 mètres pour faire plaisir à chacun. Nous ne trouvons aucune possibilité d’acheter à manger, à part des fruits et légumes échangés avec les habitants. La navigation n’est pas évidente car, le long de la côte le vent à tendance à être capricieux. La houle est toujours bien présente et nous sommes contents de trouver ces petites baies bien abritées par la mangrove ou la barrière de corail. Mais pour y entrer il faut jouer serré car les passes sont peu profondes, étroites et soumises aux courants ! La date de sortie de l’eau d’Orion au Guatemala approche à grands pas alors il est temps pour nous de rejoindre Cayo Largo : dernier poste de douane avant de prendre la mer pour Le Rio Dulce. Là, c’est une autre facette de Cuba que nous découvrons : plage de sable blanc et eau turquoise, on a mal aux yeux au sens propre comme au figuré ! C’est en fait un petit bout d’île qui ne sert qu’au tourisme de masse. Mais nous avons la chance d’être en fin de saison et de n’avoir l’île rien que pour nous ou presque. Quelques rencontres furtives nous permettent encore de beaux échanges et surtout de nous trouver des œufs et de la viande (venant des hôtels) pour avoir de quoi manger durant les 4 jours de navigation jusqu’au Guatemala ! Nous reviendrons ; nous avons à peine vu ce magnifique pays et nous savons que nous n’arriverons pas les mains vides.
#59 CUBA Santiago - Navigation côte sud-est - Musique cubaine - Mouillage isolé - Saisissante Cuba !
Comment vous dire ? Cuba c’est spécial, c’est un monde à part, hors du temps. Nous naviguons depuis la baie de Samana en République Dominicaine ; 2 jours et 2 nuits mais surtout nous subissons encore une mer bien formée. Depuis le départ des BVI ce n’est que ça, et cela devient vraiment fatiguant. Heureusement, vous allez le voir, nous mouillons parfois dans de petites baies au calme plat : rien de mieux pour se reposer ! Il est impossible de mettre pied à terre tant qu’on n’a pas fait les formalités et nous ne pouvons les faire qu’à Santiago qui se situe déjà assez loin sur la côte sud-est. Cela nous empêche de profiter de certaines haltes et de leurs habitants forts sympathiques. Toujours en surveillance des hauts-fonds (on ne nous y prendra plus !) l’entrée dans la baie de Baitiquri est très délicate : passage étroit et peu profond, heureusement bien balisé mais vent, vague, marée et houle dans le dos ! Encore une belle frayeur ! Après deux mouillages très sauvages en pleine nature, nous arrivons enfin à Santiago de Cuba mais dans le noir ! Il est un peu plus de 21h quand nous pénétrons dans la passe car nous avons manqué de vent pour y arriver. Et pénétrer dans une baie inconnue, dans le noir, avec des petits pêcheurs tout autour et ensuite s’amarrer à un ponton dont on ne sait s’il est correct ou pas, c’est encore du stress pour terminer cette navigation. Nous allons donc profiter de ce quai durant trois jours pour nous reposer et visiter la ville et le fort à la pointe de la baie. C’est donc notre premier véritable contact avec l’île et ses habitants. On nous avait prévenu mais c’est bien plus surprenant que ce qu’on pouvait imaginer. Retour en arrière : quasiment pas de voiture et les seules aperçues sont des année 50-60, déplacements à cheval, en charrette, peu de commerce, coupures d’électricité quotidiennes. Les bâtiments et musées sont merveilleux car rien n’a bougé ici depuis plus de 60 ans. Et la population est extraordinaire, très accueillante et d’une extrême gentillesse. C’est le pays de la débrouille. Le plus : Santiago de Cuba est la ville de la musique cubaine, nous en avons pris plein les oreilles ! Plongez avec nous dans l’univers de cette île fascinante !
#58 République Dominicaine 2 : on talonne 3 fois ! Baie Samana : magique, contraste, mer difficile !
Cette deuxième partie est très mouvementée ! On commence par 26h de navigation sous différents angles puisqu’on contourne l’île par l’ouest, Anne s’en souviendra ! Notre arrivée dans la baie de Samana est encore pire : on talonne 3 fois de suite sur de la roche ou du corail (l’eau est trouble tellement il y a de la houle au large), mais quel stress ! Les cartes Navionics indiquent pourtant une profondeur de 3,5 mètres … Ce n’est pas la première fois qu’elles sont fausses et ce ne sera pas la dernière ! Les jours suivants sont très contrastés : le soleil tente tant bien que mal de percer dans un ciel gris, souvent chargé d’orages. Et nous, nous passons de la ville, à l’avitaillement au marché, à la visite d’une cascade, déplacement en touk-touk, et sortie en mini-bus local qui finira sur le bas-côté pour une fuite ! A Santa Barbara de Samana, nous sommes saisis par la quantité de déchets sur les plages de la ville, ainsi que par la couleur de l’eau : elle est pourtant turquoise à quelques kilomètres de là. Orion navigue ensuite vers le fond de la baie pour le Parc National de Los Haitises : endroit magique, magnifique, entre mangrove, grottes, mer, rochers et forêt. On ne sait plus où regarder. Et la belle surprise est de visiter des grottes remplies de pictogrammes et de pétroglyphes laissés par les TaÏnos, premiers habitants de l’île. Au mouillage par 3 mètres de fond, entourés d’îlots remplis d’oiseaux, on se repose enfin, la nuit est super calme, le bateau ne bouge pas ! En annexe, nous slalomons entre les petits îlots pour observer les étoiles de mer, les pélicans, les aigrettes et les frégates. Juste quelques pêcheurs à bonne distance, venant chercher du bon poisson. Le séjour d’Anne et Benoit se termine et ils doivent prendre un taxi pour l’aéroport. De Samana c’est beaucoup trop long (environ 5h30) alors nous décidons de revenir à Miches, sans toucher les fonds cette fois-ci ! Mais malgré consultation de la météo, nous sommes surpris par la houle qui ne cesse de monter pendant la nuit et nous devons trouver une solution pour les débarquer. Il est impossible de mettre l’annexe à l’eau tellement la houle est forte : nous n’avons jamais eu ce cas de figure. C’est finalement un bateau de pêche local qui vient les embarquer : il faut quasiment qu’ils sautent à bord pour éviter l’accident. Je vous laisse découvrir. Après leur départ on revient à Santa Barbara pour un dernier avitaillement avant de prendre la mer pour Cuba : à nouveau 4 jours de navigation et à nouveau 4 jours de houle forte et rapprochée, y’en a marre !
Après 25h de navigation, nous arrivons bien poussé par les vagues à la marina Cap Cana en République Dominicaine. Nous prenons deux jours pour préparer Orion et faire l’avitaillement car nous attendons deux hôtes : Anne et Benoit, venant de Belgique. La côte ouest où se situe la marina étant forcément soumise aux vents et à la houle, nous faisons deux zones avec nos invités : la baie de Bahaibé et Isla Saona au sud-ouest et dans un deuxième temps la baie de Samana au nord-ouest. Il y a à nouveau 24h de navigation entre ces deux endroits. Pour rejoindre Bayahibé, nous prenons le canal de Saona : passage étroit au niveau des fonds (2 mètres à certains endroits) entre l’île principale et celle de Saona. Mais c’est une navigation pur plaisir : calme, vent arrière avec le code 0, protégé de la houle par la barrière de corail. Il faut juste être très vigilant par rapport aux fonds. Et puis à notre grand étonnement, la carte Navionics du tableau de bord est beaucoup moins précise que celle de l’application pour smartphone ! Heureusement que nous avons les deux ! L’embarquement d’Anne et Benoit se fait facilement à Bayahibé, petite ville très touristique qui déverse son lot de vacanciers tous les jours sur les plages de cartes postales d’Isla Saona. Nous profitons aussi de ces eaux turquoise et du sable blanc. Mais le plus beau est sous l’eau où raies, requin, poissons multicolores, langoustes, éponges et coraux nous en mettent plein la vue. Quelques heures de navigation tranquille nous emmènent d’un mouillage à l’autre. Les habitants vivent du tourisme et gèrent tant bien que mal ce qu’un nombre aussi conséquent de personnes laisse derrière lui : des déchets sont « cachés » à l’arrière des plages et flottent carrément dans les petits ports de pêcheurs orientés côté houle. Une bien triste réalité. Nous passons aussi à chaque escale par l’Armada : poste militaire où nous devons faire un « despacho » pour la surveillance en mer et notre sécurité. Cela peut prendre quelques minutes en une seule visite ou quelques heures en plusieurs passages !!! Après deux jours et deux nuits bien protégés, nous prenons la mer pour faire le tour de l’île en direction de la baie de Samana. La navigation commence par une escorte de dauphins pour nous égayer alors que les vagues et la houle viennent nous secouer de plus en plus ! Vivement l’arrivée en baie de Samana !
Voici - avec beaucoup de retard - notre escale à Puerto Rico et les navigations pour y arriver et en repartir. Escale de trois jours paisibles (nous ne ferons pas de commentaires sur l’administration locale) tandis que les deux navigations de 16h (BVI-Puerto Rico) et 24h (Puerto Rico-République Dominicaine) furent très musclées. Vent arrière, houle et vagues importantes donnant des creux de plus 4 mètres, entrée dans le chenal compliquée, grains, rafales à plus de 30 nœuds … Bref c’était sport et fatiguant. Mais sans soucis heureusement !
Après une nuit de navigation, nous arrivons aux Iles Vierges Britanniques ; archipel d'une quarantaine d'îles volcaniques d'une grande beauté. Toujours accompagnés de cousin Ludo (qui se remet bien vite de sa blessure ;-) nous découvrons 5 d'entre-elles : Virgin Gorda, Salt Island, Norman Island, Tortola et Jost Van Dijk. Chacune offre des paysages splendides, des formations rocheuses étonnantes (The Baths) et de merveilleux snorkeling. Les eaux sont en effet limpides et nous rencontrons bon nombre de poissons, tortues, raies et requins ! Nous plongeons aussi sur l'épave MS Rhone à Salt Island. Nous partageons de chouettes moments avec l'équipage suisse de Kailani (Sailing Kailini) et nos amis franco-belges d'EastWest et leur quatre filles : Agathe, Alice, Mia et Thelma (@nomad_family_aboard_eastwest sur Instagram). Une semaine 100% bonheur dans les eaux turquoises des Caraïbes !
Nous arrivons à St-Martin pour embarquer un petit cousin. Mais nous rencontrons aussi enfin la chouette famille franco-belge du catamaran EastWest (Instagram : nomad_family_aboard_eastwest) avec qui nous passons de super moments : snorkeling, balades, apéros et entraides. Enora, leur équipière du moment, les accompagne car ils ont 4 filles de 10 mois à 7 ans ! Quel plaisir d’entendre leur rire et leurs cris ! Sous l’eau, les aînées sont déjà de vrais petits poissons. Avec eux, nous traversons vers Anguilla, tandis que Ludovic prend ses repères sur Orion. Là nous ancrons devant une plage de carte postale : eau turquoise et sable blanc, et non loin, tarpons et requin ! Malheureusement, un premier blessé à bord : Ludovic se déboite l’épaule en nageant près du bateau (il a l’habitude, c’est la troisième fois que ça lui arrive !) : il faut rapidement trouver un médecin et heureusement Lien (qui est neurologue) et Romain d’EastWest viennent nous aider. Le médecin local (super sympa et efficace) avec l’aide de Lien, replace rapidement l’épaule de Ludo. Ouf ! Deux jours de repos il sera de nouveau prêt pour le snorkeling. On prend ensoute la mer pour les BVI – Iles Vierges Britanniques – une nuit et une journée en mer, sous spinnaker, presque la nav parfaite !
#53 St Barth: île jet-set? Requins, raies, tortues! Annexe heurte un rocher. Navigations, mouillages
Quelle belle surprise ! Les clichés que l’on a sur certaines îles … Nous n’avons pas vu grand-chose du luxe de St Barth, excepté quelques gros yachts et belles villas dissimulées dans la verdure. Le reste c’est 100% nature ! Nous avons eu beaucoup de plaisir et de surprise en plongée et snorkeling car l’île est presque partout en zone naturelle protégée ; la pêche y est donc interdite ou très réglementée et beaucoup de mouillage se font à la bouée. Résultat : des fonds marins exceptionnels, avec des poissons en nombre et en taille bien supérieure à ce qu’on a vu jusqu’ici. Nous avons eu la chance d’observer 5 requins, des raies léopard, des tortues vertes et imbriquées, des langoustes très, très grandes, des barracudas, des tarpons et tous les habituels de nos sorties sous-marines mais en bien plus gros ! A terre, l’île étant assez petite, nous faisons des randonnées à pied et à vélos pour découvrir les nombreuses anses et très belles plages : on peut toujours trouver son bonheur en fonction de la météo ! La population est discrète mais accueillante, et puis c’est un petit peu la France donc pour l’avitaillement c’est le top : fromages, pains, charcuteries… Une escale chaudement recommandée !
St Eustache ou Statia, n'est pas très connue et est préservée du tourisme de masse. Elle ne possède pas de plage de sable donc les touristes ne débarquent pas ! Elle n'en est pas moins sublime, préservée, intimiste, où il est facile d'échanger avec les locaux. Avec 3000 habitants, ces petites rues et maisons typiques, le charme opère. Les eaux sont très riches en poissons et autre flore marine : de nombreux sites de plongées sont répartis tout autour de l'île. Lors de notre séjour, il y avait beaucoup de houle et un seul mouillage possible : nous n'avons pas passé nos meilleurs nuits ici ! On a choisi de plonger sur l'épave la plus proche dans la baie : le bateau était colonisé de toute part et habité par des raies pastenagues et des tortues vertes ! Il y en a même une qui ne voulait plus nous quitter !
Dans le canal entre la Guadeloupe et Antigua, sous un grain, on navigue avec force 7 (28 nœuds) et une forte houle ! C’est très musclé ! Mais une fois bien installés à Antigua, c’est parti pour la découverte de l’île : le « Nelson's Dockyard National Park » est un grand site classé à l’UNESCO datant de la période géorgienne où on peut retrouver, sur des sites en pleine nature, des forts, des bâtiments militaires et bien sûr le port. Là sont amarrés des yachts à moteur ou à voiles tous plus grands les uns que les autres ! On se balade aux pieds des « Piliers d’Hercule » ! Nous traversons l’île en oblique pour rejoindre la capitale St John’s où d’immenses paquebots déversent leur lot de touristes, principalement anglophones. Le paysage est différent des îles précédentes : beaucoup moins de végétation, plus aride et rocailleux, un peu comme un type méditerranéen. Dans l’eau aussi c’est différent : même si le bleu turquoise est magnifique, l’eau est très trouble et le snorkeling n’est vraiment pas intéressant. Les alizées sont assez fortes : on change de mouillage pour la côte ouest afin d’être installés plus confortablement. Cette navigation de deux heures est heureusement vent arrière : jusqu’à 35 nœuds (force 8) avec des creux de plus de 3 mètres !!! Et une fois sous le vent, c’est le calme : eau turquoise, plage de sable blanc et touristes. Les denrées alimentaires viennent essentiellement des Etats-Unis et sont assez chères ; des burgers à la carte dans tous les restaurants !
Nous dédions cette vidéo à notre club de plongée "Royale ASM Plongée Mons" : nous sommes venus chez vous pour pouvoir vivre des moments comme dans cette vidéo. Merci à tous nos moniteurs pour leurs partages d'expériences ! On pense souvent à vous sous l'eau ;-) En arrivant en Guadeloupe, nous sommes obligés de nous abriter côté ouest pour éviter les alizées apportant de gros coups de vent et une forte houle. Nous choisissons Malendure, "Pigeon" pour être plus précis et ce fût un excellent choix. L'île de la Guadeloupe est merveilleuse et offre un panel d'activités et de paysages pour chaque jour. Mais qui dit Malendure, dit plongée sous-marine. En effet, juste à côté de notre mouillage, se trouve les Ilets Pigeon classé en parc naturel (ainsi que le reste de la baie) et qui sont donc un lieu fantastique pour le snorkeling et la plongée. On en a vu de toutes les couleurs ! Nous avons aussi fait une magnifique plongée sur l'épave "Franjack", mais je n'ai malheureusement pas pu filmer. Nous avons eu beaucoup de visites à bord aussi : entre belges vivants sur l'île et belges en vacances, copains bateaux et amis guadeloupéens ... les apéros ont défilé !!! Et puis comme toujours, les découvertes à terre : randos, volcans, cascades, musées, fort, paysages, forêts, culture, trésors de l'île... Nous n'avons donc quasiment pas navigué durant plus de 20 jours mais cela n'empêche pas de gérer les soucis liés à la vie en mer : déplacements en annexe, casier de pêcheurs coincé dans la chaîne de l'ancre, nuits en mode veille pour vérifier la tension sur la chaîne (rafales à plus de 25 et large angle de rotation), gestion de l'eau (le matériel de plongée doit être rincer à chaque fois). Par contre pour l'avitaillement se fût un jeu d'enfant : le petit port Pigeon est aussi un mini centre commercial : laverie, boucherie, boulangerie, supermarché, maraîcher, pompe à essence. Nous avions tout sur place ! Quelle facilité. La Guadeloupe est une très belle destination pour la plaisance !
Transmettre son expérience, échanger, initier, partager, informer, écoler, donner des bons tuyaux … sur la navigation de plaisance, la voile et la vie en catamaran. Tel était le but de ces 10 jours de navigation aux côtés de Laurence et Thierry. En préparation d’un projet similaire, ils nous rejoignent à bord d’Orion en Martinique pour découvrir concrètement cette de vie en mer sur un catamaran de plaisance, équipé pour un tour du monde à la voile. Nous avons adoré partager notre quotidien avec eux ainsi que de vivre quelques aventures terrestres et marines toujours dans la bonne humeur ! La Dominique est une île magnifique où nous avons notamment découvert le processus de fabrication du chocolat ! Mais aussi chute d’eau, plantes locales, paysages grandioses. Et bien sûr nous avons fait du snorkeling à chaque mouillage. Les premiers jours sont en mode découverte et observation. Tout est passé en revue : moteurs, batteries, électricité, voiles, navigations, ancrage, matériel, équipement, etc. Les têtes chauffent : heureusement le Ti-punch est là pour nous rafraichir ! Et puis, on leur passe les commandes et c’est eux qui gèrent la navigation ! Merci à vous deux pour nous avoir fait confiance : on vous souhaite le meilleur pour votre projet de vie en mer ! Bon vent !
Derniers moments avec nos hôtes entre les mouillages de St Pierre et de Case-Pilote. Après quinze jours extras avec nos 4 jeunes venus de Belgique, nous reprenons nos habitudes à deux. Les fêtes de fin d’année approchent et nous avons un peu le moral dans les baskets d’être si loin de nos proches en cette période. A l’Etang z’Abricots, Thibaut fait le point sur notre problème moteur expliqué dans la vidéo précédente : il est temps de mettre un bactéricide dans nos cuves de gasoil afin d’éviter de nouveaux problèmes. Juste avant Noël, nos amis du bateau Touka nous rejoignent en Martinique et c’est avec une grande joie que nous partageons la fête de Noël avec eux. Ensemble, nous décidons de nous installer à Petit îlet, dans le fond de la baie de Fort-de-France, pour célébrer le nouvel-an. Nous sommes rejoints par l’équipage des bretons Melabreizh et des québécois de Side by Side. Les grands et les petits profitent de ce merveilleux endroit, très calme, pour jouer, se reposer et passer de merveilleux moments ensemble ! Enfin, si vous voulez savoir comment on fait un vrai Ti-punch, Marco vous l’explique avec beaucoup d’amour et d’humour !
Début d'une quinzaine martiniquaise avec la famille et les amis. Nous passons en mode vacances pour profiter des plaisirs de l'île avec eux : randonnées, ascension, musées, rhumeries, snorkeling et navigation bien sûr. Première semaine entachée par une panne moteur et talonnage de nos quilles sur les coraux : quel stress ! Heureusement cela fût vite résolu.
La navigation dans les Antilles se poursuit vers Sainte Lucie, petit état indépendant situé entre Saint Vincent et la Martinique. L’île a tantôt été française, tantôt anglaise : la plupart des lieux ont un nom francophone mais la langue officielle est l’anglais. L’arrivée est magique : le sud de l’île nous accueille avec ses célèbres pitons -qu’on aperçoit dans Pirates des Caraïbes- qui ne sont autres qu’une partie du volcan appelé Soufrière ou Qualibou. Nous jetons l’ancre dans la baie de Soufrière entre le rivage et Petit Piton et c’est tout simplement splendide : le paysage et les couleurs grandioses des arcs-en-ciel quotidiens sont un émerveillement. Avec Alexane et Max -rencontrés dans les Grenadines – nous visitons les sites emblématiques du sud de l’île. On commence par le plus chaud « Sulfure Springs » ou quand une rivière rencontre un volcan. Résultat : un bon bain de boue de sulfure et une trempette dans de l’eau à 38C° ! Nous continuons un peu plus loin avec les chutes d’eau de Petit Piton : l’eau est juste parfaite pour une douche ou un bain, difficile d’en ressortir ! Les eaux de la baie, grâce au volcan, comme expliqué par notre guide, sont particulièrement propice au snorkeling, leur clarté permettant d’admirer les couleurs chatoyantes des fonds et des poissons. Nous faisons une dernier mouillage tout au nord à Rodney Bay, pour limiter le temps de la prochaine navigation vers la Martinique. Cette nav sera très sportive, avec beaucoup de plaisir et de sensations à la barre grâce à un vent au travers constant d’environ 25 nœuds. Arrivés très rapidement en Martinique, nous nous installons à la bouée à Etang z’Abricots, pour préparer l’arrivée de la famille et d’amis. En parlant d’amis, nous avons le plaisir de retrouver après presque un an , Elaï et Charles que nous avions rencontrés à Dakar et avec qui nous avions partagé de bons moments jusqu’au Cap Vert (notamment une fameuse soirée de nouvel an !).
#44 St Vincent et les Grenadines : l'après Béryl, nuits chahutées au mouillage, Pirates des Caraïbes
Après plusieurs semaines d'absence, mais rassurez-vous tout va bien, nous revoici ! Nous enchainons les différentes îles des Grenadines ; entre courtes navigations, snorkeling, plages magnifiques et paysages verdoyants. Dans les îles du sud, le paysage terrestre et maritime porte les stigmates de l'ouragan Béryl. Nous nous étonnons aussi du peu de poissons : est-ce normal ? Par contre nous découvrons le corail et les éponges : formes étranges et couleurs vives au rendez-vous. Nous faisons de nouvelles rencontres ; notamment le catamaran Grand Tour ! Ce sera l'occasion d'un bbq langoustes aux Tobago Cays. Avec Max et Alexane, nos routes se croisent plusieurs fois ; c'est l'occasion d'apéros et de balades à terre ensemble. Deux belles personnes dont nous gardons un merveilleux souvenir ! Sans oublié leur petit chien Snow ! A St Vincent, nous mouillons juste à côté d'un des sites de tournage de Pirates des Caraïbes, qui est malheureusement laissé à l'abandon ... On a aussi rencontré d'autre belges, suisses, québécois ... Et vécu quelques aventures nocturnes qui font tout le charme de la vie sur l'eau ! Mais regardez plutôt !
#43 Grenada & Carriacou :ancrer en sécurité grâce au radar - rhum, chocolat, sculptures sous marines
Enfin de retour sur l'eau ! Et c'est parti pour les Caraïbes ! Voici Grenade et Carriacou, où nous découvrons une flore impressionnante, des odeurs d'épices flottent dans l'air chaud et humide, et la couleur verte est omniprésente. On loue un scooter pour faire le tour de l'île : découvrez les secrets de fabrication du rhum, des paysages grandioses, des chutes d'eau, des sculptures sous-marines, et la maison du chocolat : un arrêt obligatoire pour des belges ! En quelques heures de navigation, nous sommes à Carriacou : depuis notre bateau on aperçoit déjà les dégâts de l'ouragan Béryl : les arbres, bien qu'en train de repousser, sont très abimés, beaucoup de maisons sont encore recouvertes de bâches bleues ; signe que les toitures se sont envolées ... Mais l'île reste sublime et ses plages de rêves, où le bleu turquoise contraste avec le sable blond, nous invite à la baignade. Nous découvrons que, malheureusement, l'ouragan a aussi détruit beaucoup de fonds marins ... Enfin, notre capitaine vous explique comment ancrer en toute sécurité avec l'aide du radar.
Carénage et gelcoat : tuto polissage de coque - antifouling - entretien moteur - nettoyage carburant
Nous sommes enfin de retour à bord après 4 mois d'absence ! Et on est mis tout de suite dans le bain : chaleur étouffante, averses diluviennes, et beaucoup de boulot en perspective. Mais nous avons aussi le plaisir de retrouver, une partie, des copains-bateaux. Dans cette vidéo, très technique, nous vous expliquons les étapes du polissage de la coque, car nous avons été coaché par des pros : le résultat est top ! Un peu près tout est passé en revue sur Orion : moteurs, voiles, cordages, ancre et chaîne, batteries, annexe, antifouling, etc. Sans compter des imprévus : batteries moteurs à changer et essence de l'annexe qui a encrassé le moteur. A cela il faut rajouter un très gros nettoyage et une remise en place de tout le matériel. Un mois intense, difficile mais nécessaire pour repartir sereins vers de nouveaux horizons : à nous la mer des Caraïbes !
