
Seneste videoer
Après une nuit de navigation, nous arrivons aux Iles Vierges Britanniques ; archipel d'une quarantaine d'îles volcaniques d'une grande beauté. Toujours accompagnés de cousin Ludo (qui se remet bien vite de sa blessure ;-) nous découvrons 5 d'entre-elles : Virgin Gorda, Salt Island, Norman Island, Tortola et Jost Van Dijk. Chacune offre des paysages splendides, des formations rocheuses étonnantes (The Baths) et de merveilleux snorkeling. Les eaux sont en effet limpides et nous rencontrons bon nombre de poissons, tortues, raies et requins ! Nous plongeons aussi sur l'épave MS Rhone à Salt Island. Nous partageons de chouettes moments avec l'équipage suisse de Kailani (Sailing Kailini) et nos amis franco-belges d'EastWest et leur quatre filles : Agathe, Alice, Mia et Thelma (@nomad_family_aboard_eastwest sur Instagram). Une semaine 100% bonheur dans les eaux turquoises des Caraïbes !
Nous arrivons à St-Martin pour embarquer un petit cousin. Mais nous rencontrons aussi enfin la chouette famille franco-belge du catamaran EastWest (Instagram : nomad_family_aboard_eastwest) avec qui nous passons de super moments : snorkeling, balades, apéros et entraides. Enora, leur équipière du moment, les accompagne car ils ont 4 filles de 10 mois à 7 ans ! Quel plaisir d’entendre leur rire et leurs cris ! Sous l’eau, les aînées sont déjà de vrais petits poissons. Avec eux, nous traversons vers Anguilla, tandis que Ludovic prend ses repères sur Orion. Là nous ancrons devant une plage de carte postale : eau turquoise et sable blanc, et non loin, tarpons et requin ! Malheureusement, un premier blessé à bord : Ludovic se déboite l’épaule en nageant près du bateau (il a l’habitude, c’est la troisième fois que ça lui arrive !) : il faut rapidement trouver un médecin et heureusement Lien (qui est neurologue) et Romain d’EastWest viennent nous aider. Le médecin local (super sympa et efficace) avec l’aide de Lien, replace rapidement l’épaule de Ludo. Ouf ! Deux jours de repos il sera de nouveau prêt pour le snorkeling. On prend ensoute la mer pour les BVI – Iles Vierges Britanniques – une nuit et une journée en mer, sous spinnaker, presque la nav parfaite !
#53 St Barth: île jet-set? Requins, raies, tortues! Annexe heurte un rocher. Navigations, mouillages
Quelle belle surprise ! Les clichés que l’on a sur certaines îles … Nous n’avons pas vu grand-chose du luxe de St Barth, excepté quelques gros yachts et belles villas dissimulées dans la verdure. Le reste c’est 100% nature ! Nous avons eu beaucoup de plaisir et de surprise en plongée et snorkeling car l’île est presque partout en zone naturelle protégée ; la pêche y est donc interdite ou très réglementée et beaucoup de mouillage se font à la bouée. Résultat : des fonds marins exceptionnels, avec des poissons en nombre et en taille bien supérieure à ce qu’on a vu jusqu’ici. Nous avons eu la chance d’observer 5 requins, des raies léopard, des tortues vertes et imbriquées, des langoustes très, très grandes, des barracudas, des tarpons et tous les habituels de nos sorties sous-marines mais en bien plus gros ! A terre, l’île étant assez petite, nous faisons des randonnées à pied et à vélos pour découvrir les nombreuses anses et très belles plages : on peut toujours trouver son bonheur en fonction de la météo ! La population est discrète mais accueillante, et puis c’est un petit peu la France donc pour l’avitaillement c’est le top : fromages, pains, charcuteries… Une escale chaudement recommandée !
St Eustache ou Statia, n'est pas très connue et est préservée du tourisme de masse. Elle ne possède pas de plage de sable donc les touristes ne débarquent pas ! Elle n'en est pas moins sublime, préservée, intimiste, où il est facile d'échanger avec les locaux. Avec 3000 habitants, ces petites rues et maisons typiques, le charme opère. Les eaux sont très riches en poissons et autre flore marine : de nombreux sites de plongées sont répartis tout autour de l'île. Lors de notre séjour, il y avait beaucoup de houle et un seul mouillage possible : nous n'avons pas passé nos meilleurs nuits ici ! On a choisi de plonger sur l'épave la plus proche dans la baie : le bateau était colonisé de toute part et habité par des raies pastenagues et des tortues vertes ! Il y en a même une qui ne voulait plus nous quitter !
Dans le canal entre la Guadeloupe et Antigua, sous un grain, on navigue avec force 7 (28 nœuds) et une forte houle ! C’est très musclé ! Mais une fois bien installés à Antigua, c’est parti pour la découverte de l’île : le « Nelson's Dockyard National Park » est un grand site classé à l’UNESCO datant de la période géorgienne où on peut retrouver, sur des sites en pleine nature, des forts, des bâtiments militaires et bien sûr le port. Là sont amarrés des yachts à moteur ou à voiles tous plus grands les uns que les autres ! On se balade aux pieds des « Piliers d’Hercule » ! Nous traversons l’île en oblique pour rejoindre la capitale St John’s où d’immenses paquebots déversent leur lot de touristes, principalement anglophones. Le paysage est différent des îles précédentes : beaucoup moins de végétation, plus aride et rocailleux, un peu comme un type méditerranéen. Dans l’eau aussi c’est différent : même si le bleu turquoise est magnifique, l’eau est très trouble et le snorkeling n’est vraiment pas intéressant. Les alizées sont assez fortes : on change de mouillage pour la côte ouest afin d’être installés plus confortablement. Cette navigation de deux heures est heureusement vent arrière : jusqu’à 35 nœuds (force 8) avec des creux de plus de 3 mètres !!! Et une fois sous le vent, c’est le calme : eau turquoise, plage de sable blanc et touristes. Les denrées alimentaires viennent essentiellement des Etats-Unis et sont assez chères ; des burgers à la carte dans tous les restaurants !
Nous dédions cette vidéo à notre club de plongée "Royale ASM Plongée Mons" : nous sommes venus chez vous pour pouvoir vivre des moments comme dans cette vidéo. Merci à tous nos moniteurs pour leurs partages d'expériences ! On pense souvent à vous sous l'eau ;-) En arrivant en Guadeloupe, nous sommes obligés de nous abriter côté ouest pour éviter les alizées apportant de gros coups de vent et une forte houle. Nous choisissons Malendure, "Pigeon" pour être plus précis et ce fût un excellent choix. L'île de la Guadeloupe est merveilleuse et offre un panel d'activités et de paysages pour chaque jour. Mais qui dit Malendure, dit plongée sous-marine. En effet, juste à côté de notre mouillage, se trouve les Ilets Pigeon classé en parc naturel (ainsi que le reste de la baie) et qui sont donc un lieu fantastique pour le snorkeling et la plongée. On en a vu de toutes les couleurs ! Nous avons aussi fait une magnifique plongée sur l'épave "Franjack", mais je n'ai malheureusement pas pu filmer. Nous avons eu beaucoup de visites à bord aussi : entre belges vivants sur l'île et belges en vacances, copains bateaux et amis guadeloupéens ... les apéros ont défilé !!! Et puis comme toujours, les découvertes à terre : randos, volcans, cascades, musées, fort, paysages, forêts, culture, trésors de l'île... Nous n'avons donc quasiment pas navigué durant plus de 20 jours mais cela n'empêche pas de gérer les soucis liés à la vie en mer : déplacements en annexe, casier de pêcheurs coincé dans la chaîne de l'ancre, nuits en mode veille pour vérifier la tension sur la chaîne (rafales à plus de 25 et large angle de rotation), gestion de l'eau (le matériel de plongée doit être rincer à chaque fois). Par contre pour l'avitaillement se fût un jeu d'enfant : le petit port Pigeon est aussi un mini centre commercial : laverie, boucherie, boulangerie, supermarché, maraîcher, pompe à essence. Nous avions tout sur place ! Quelle facilité. La Guadeloupe est une très belle destination pour la plaisance !
Transmettre son expérience, échanger, initier, partager, informer, écoler, donner des bons tuyaux … sur la navigation de plaisance, la voile et la vie en catamaran. Tel était le but de ces 10 jours de navigation aux côtés de Laurence et Thierry. En préparation d’un projet similaire, ils nous rejoignent à bord d’Orion en Martinique pour découvrir concrètement cette de vie en mer sur un catamaran de plaisance, équipé pour un tour du monde à la voile. Nous avons adoré partager notre quotidien avec eux ainsi que de vivre quelques aventures terrestres et marines toujours dans la bonne humeur ! La Dominique est une île magnifique où nous avons notamment découvert le processus de fabrication du chocolat ! Mais aussi chute d’eau, plantes locales, paysages grandioses. Et bien sûr nous avons fait du snorkeling à chaque mouillage. Les premiers jours sont en mode découverte et observation. Tout est passé en revue : moteurs, batteries, électricité, voiles, navigations, ancrage, matériel, équipement, etc. Les têtes chauffent : heureusement le Ti-punch est là pour nous rafraichir ! Et puis, on leur passe les commandes et c’est eux qui gèrent la navigation ! Merci à vous deux pour nous avoir fait confiance : on vous souhaite le meilleur pour votre projet de vie en mer ! Bon vent !
Derniers moments avec nos hôtes entre les mouillages de St Pierre et de Case-Pilote. Après quinze jours extras avec nos 4 jeunes venus de Belgique, nous reprenons nos habitudes à deux. Les fêtes de fin d’année approchent et nous avons un peu le moral dans les baskets d’être si loin de nos proches en cette période. A l’Etang z’Abricots, Thibaut fait le point sur notre problème moteur expliqué dans la vidéo précédente : il est temps de mettre un bactéricide dans nos cuves de gasoil afin d’éviter de nouveaux problèmes. Juste avant Noël, nos amis du bateau Touka nous rejoignent en Martinique et c’est avec une grande joie que nous partageons la fête de Noël avec eux. Ensemble, nous décidons de nous installer à Petit îlet, dans le fond de la baie de Fort-de-France, pour célébrer le nouvel-an. Nous sommes rejoints par l’équipage des bretons Melabreizh et des québécois de Side by Side. Les grands et les petits profitent de ce merveilleux endroit, très calme, pour jouer, se reposer et passer de merveilleux moments ensemble ! Enfin, si vous voulez savoir comment on fait un vrai Ti-punch, Marco vous l’explique avec beaucoup d’amour et d’humour !
Début d'une quinzaine martiniquaise avec la famille et les amis. Nous passons en mode vacances pour profiter des plaisirs de l'île avec eux : randonnées, ascension, musées, rhumeries, snorkeling et navigation bien sûr. Première semaine entachée par une panne moteur et talonnage de nos quilles sur les coraux : quel stress ! Heureusement cela fût vite résolu.
La navigation dans les Antilles se poursuit vers Sainte Lucie, petit état indépendant situé entre Saint Vincent et la Martinique. L’île a tantôt été française, tantôt anglaise : la plupart des lieux ont un nom francophone mais la langue officielle est l’anglais. L’arrivée est magique : le sud de l’île nous accueille avec ses célèbres pitons -qu’on aperçoit dans Pirates des Caraïbes- qui ne sont autres qu’une partie du volcan appelé Soufrière ou Qualibou. Nous jetons l’ancre dans la baie de Soufrière entre le rivage et Petit Piton et c’est tout simplement splendide : le paysage et les couleurs grandioses des arcs-en-ciel quotidiens sont un émerveillement. Avec Alexane et Max -rencontrés dans les Grenadines – nous visitons les sites emblématiques du sud de l’île. On commence par le plus chaud « Sulfure Springs » ou quand une rivière rencontre un volcan. Résultat : un bon bain de boue de sulfure et une trempette dans de l’eau à 38C° ! Nous continuons un peu plus loin avec les chutes d’eau de Petit Piton : l’eau est juste parfaite pour une douche ou un bain, difficile d’en ressortir ! Les eaux de la baie, grâce au volcan, comme expliqué par notre guide, sont particulièrement propice au snorkeling, leur clarté permettant d’admirer les couleurs chatoyantes des fonds et des poissons. Nous faisons une dernier mouillage tout au nord à Rodney Bay, pour limiter le temps de la prochaine navigation vers la Martinique. Cette nav sera très sportive, avec beaucoup de plaisir et de sensations à la barre grâce à un vent au travers constant d’environ 25 nœuds. Arrivés très rapidement en Martinique, nous nous installons à la bouée à Etang z’Abricots, pour préparer l’arrivée de la famille et d’amis. En parlant d’amis, nous avons le plaisir de retrouver après presque un an , Elaï et Charles que nous avions rencontrés à Dakar et avec qui nous avions partagé de bons moments jusqu’au Cap Vert (notamment une fameuse soirée de nouvel an !).
#44 St Vincent et les Grenadines : l'après Béryl, nuits chahutées au mouillage, Pirates des Caraïbes
Après plusieurs semaines d'absence, mais rassurez-vous tout va bien, nous revoici ! Nous enchainons les différentes îles des Grenadines ; entre courtes navigations, snorkeling, plages magnifiques et paysages verdoyants. Dans les îles du sud, le paysage terrestre et maritime porte les stigmates de l'ouragan Béryl. Nous nous étonnons aussi du peu de poissons : est-ce normal ? Par contre nous découvrons le corail et les éponges : formes étranges et couleurs vives au rendez-vous. Nous faisons de nouvelles rencontres ; notamment le catamaran Grand Tour ! Ce sera l'occasion d'un bbq langoustes aux Tobago Cays. Avec Max et Alexane, nos routes se croisent plusieurs fois ; c'est l'occasion d'apéros et de balades à terre ensemble. Deux belles personnes dont nous gardons un merveilleux souvenir ! Sans oublié leur petit chien Snow ! A St Vincent, nous mouillons juste à côté d'un des sites de tournage de Pirates des Caraïbes, qui est malheureusement laissé à l'abandon ... On a aussi rencontré d'autre belges, suisses, québécois ... Et vécu quelques aventures nocturnes qui font tout le charme de la vie sur l'eau ! Mais regardez plutôt !
#43 Grenada & Carriacou :ancrer en sécurité grâce au radar - rhum, chocolat, sculptures sous marines
Enfin de retour sur l'eau ! Et c'est parti pour les Caraïbes ! Voici Grenade et Carriacou, où nous découvrons une flore impressionnante, des odeurs d'épices flottent dans l'air chaud et humide, et la couleur verte est omniprésente. On loue un scooter pour faire le tour de l'île : découvrez les secrets de fabrication du rhum, des paysages grandioses, des chutes d'eau, des sculptures sous-marines, et la maison du chocolat : un arrêt obligatoire pour des belges ! En quelques heures de navigation, nous sommes à Carriacou : depuis notre bateau on aperçoit déjà les dégâts de l'ouragan Béryl : les arbres, bien qu'en train de repousser, sont très abimés, beaucoup de maisons sont encore recouvertes de bâches bleues ; signe que les toitures se sont envolées ... Mais l'île reste sublime et ses plages de rêves, où le bleu turquoise contraste avec le sable blond, nous invite à la baignade. Nous découvrons que, malheureusement, l'ouragan a aussi détruit beaucoup de fonds marins ... Enfin, notre capitaine vous explique comment ancrer en toute sécurité avec l'aide du radar.
Carénage et gelcoat : tuto polissage de coque - antifouling - entretien moteur - nettoyage carburant
Nous sommes enfin de retour à bord après 4 mois d'absence ! Et on est mis tout de suite dans le bain : chaleur étouffante, averses diluviennes, et beaucoup de boulot en perspective. Mais nous avons aussi le plaisir de retrouver, une partie, des copains-bateaux. Dans cette vidéo, très technique, nous vous expliquons les étapes du polissage de la coque, car nous avons été coaché par des pros : le résultat est top ! Un peu près tout est passé en revue sur Orion : moteurs, voiles, cordages, ancre et chaîne, batteries, annexe, antifouling, etc. Sans compter des imprévus : batteries moteurs à changer et essence de l'annexe qui a encrassé le moteur. A cela il faut rajouter un très gros nettoyage et une remise en place de tout le matériel. Un mois intense, difficile mais nécessaire pour repartir sereins vers de nouveaux horizons : à nous la mer des Caraïbes !
Et voilà la dernière vidéo de cette saison ! Cela fait un peu plus de 3 ans que nous avons Orion et il est temps de faire un deuxième carénage. Mais surtout il faut l'hiverner à sec (nous rentrons pour 4 mois en Belgique) et en sécurité car nous sommes dans le sud des Caraïbes et c'est le début de la saison cyclonique. Depuis nous savons que l'ouragan Béryl n'est pas passé loin ! Nous découvrirons cette catastrophe à notre retour. Nous avons du faire une très gros nettoyage car après plus de 4 mois en Amazonie, le bateau et le matériel ont beaucoup souffert de l'humidité. Ensuite c'est la fameuse sortie de l'eau : un moment très intense, un peu stressant et très impressionnant ! Vois sa maison flottante de 14 tonnes sortir de l'eau et se déplacer à terre est assez étrange ! Mais l'équipe de la marina est très pro et tout c'est passé parfaitement. Vidéo de la première sortie via ce lien : https://www.catamaran-orion.com/post/saïdia-oujda Bien installés à terre, nous dégréons les voiles pour les mettre à l'abri et faire faire quelques petites réparations d'usure. Et puis c'est le grand nettoyage de la coque : l'antifouling sera placé à notre retour. On termine par les moteurs. Ces 10 jours de chantiers ont été très intenses ! On s'envole pour la Belgique …
Il est temps de quitter l’Amazonie, la Guyane française, le continent Sud-Américain pour se diriger vers les Antilles. Avant d’en profiter, nous devons faire une escale à sec de 4 mois à Trinidad, afin de rentrer en toute sécurité en Belgique. En effet, Trinidad est « normalement » hors zone cyclonique ; il ne faut en tout cas pas s’aventurer davantage au nord en cette période. L’ouragan Béryl qui vient malheureusement de passer en est la preuve. Mais d’abord l’océan Atlantique nous attend pour une petite traversée de 4 jours et 4 nuits. Mon cousin David, qui nous avait accueilli en Guyane, se décide à la dernière minute à faire cette navigation avec nous. Après 2 jours d’acclimatation sous une houle plutôt forte, les 2 jours suivants sont beaucoup plus agréables et nous profitons tous des plaisirs de la voile et de retrouver une eau d’un bleu magnifique ! Après plus de 4 mois dans les eaux brunes de l’Amazonie, cela fait du bien ! On jette l’ancre pour une nuit à Tobago afin de profiter d’un beau snorkeling avant de repartir dès le lendemain pour Trinidad, où nous allons sortir Orion de l’eau. Une belle navigation, avec des changements de voiles, une mer un peu capricieuse, des dauphins, de magnifiques levers et couchers de soleil, et une chouette ambiance belge 😉 !
Déjà notre dernière étape sur le continent sud-américain ! Un peu plus de 4 mois passés en Amazonie ; entre le Brésil et la Guyane, quelle aventure ! Saint-Laurent-du-Maroni fût une très belle dernière escale. Et je ne dis pas ça seulement parce que j’y ai retrouvé mon cousin ! C’est simplement la ville la plus agréable et la plus belle de Guyane. Entre son passé de ville pénitentiaire, ses beaux édifices à l’architecture coloniale, ses différents quartiers où se mêle une population métissée, la rive le long du Maroni et la nature luxuriante, Saint-Laurent est une étape à ne pas manquer. Nous avons bien sûr visité et découvert les essentiels : le camp de la Transportation (le bagne), le quartier officiel, le marché, quelques villages alentours comme Javouhey. Avec David et sa fille Lucile, nous goutons à la température rafraichissante de la crique Tatou : petite cascade au milieu de la forêt, endroit bucolique et impression d’être seuls au monde. Ils nous font aussi découvrir plantes, fruits, et fleurs qui poussent tout autour d’eux mais si exotiques pour nous ! Je peux dire aussi que j’ai nagé avec des piranhas ! Le Maroni quant à lui est très puissant et nous sommes heureux d’être l’esprit tranquille à la bouée : c’est un autre Davide qui tient cette « marina » au bord du fleuve. Enfin, la piscine, la boulangerie et les autres facilités qu’offre un département français nous permettent d’y passer 2 semaines en tout confort. Merci à Davide pour la marina (voir Navily et Noforeignland) et à David et Lucile pour les retrouvailles et le partage de leur magnifique région !
Bien installés au mouillage dans la rivière Kourou, nous continuons l'explorations de la région : le bord de plage et la tour Dreyfus, le Centre spatial guyanais, la Montagne aux singes. L'immersion dans la jungle guyanaise est grandiose et pour une fois il ne pleut pas ! Une incroyable diversité de plantes et d'arbres, des chants d'oiseaux, des papillons morpho, des colibris, des lézards... La vue sur la région est magnifique. La visite du centre spatial ce fait en autocar : le site est très étendu et il n'est évidement pas permis de se promener librement. Et ça nous arrange bien vu la quantité d'eau qui nous tombe dessus ce jour-là ! Deux guides se relaient pour nous expliquer les installations : 3 heures de visites très techniques et particulièrement intéressantes. Ils sont en pleine préparation pour le lancement d'Ariane 6 !!! Avant de mettre le cap sur Saint-Laurent, nous faisons une halte aux Iles du Salut. Situées juste en face de Kourou, elles ont servis de bagne jusqu'en 1947. Certains bâtiments sont à l'abandon et d'autres ont été rénovés, une atmosphère particulière y règne ; entre calme et traces du passé, charme et obligation de mémoire. C'est maintenant les touristes qui y séjournent, bien accueillis par les agoutis, paons et capucins ! Quel plaisir de les voir évoluer en liberté, même sous une averse intense. Des averses intenses, c'est ce qui nous attend encore durant les 20h de navigation vers Saint-Laurent du Maroni ... Mais qu'est ce qu'il pleut en Amazonie !!!
Intro de notre nouvelle vie au gré du vent ! Partis pour un tour du monde en catamaran, nous partageons nos découvertes, expériences et aventures vécues depuis deux ans. Navigations, voiles, plongées, nature, culture, rencontres ... S'émerveiller autour du monde ! Revivez nos débuts sur notre blog : www.catamaran-orion.com
Après plus de deux ans de navigation et plus de 10.000 miles parcourus, cette étape Brésil - Guyane française est la plus difficile et compliquée qu'on ait eue. Les courants des deux grands fleuves Para et Amazone nous compliquent la trajectoire et nous obligent à faire du moteur pendant 30h … avant de pouvoir enfin mettre les voiles ! Mais malgré tout, pendant 3 jours le vent, le courant, la marée, les fonds (max 30 mètres à plus de 100km des côtes) et la houle ne sont pas là pour nous faciliter la tâche : cette navigation est fatigante, désagréable et stressante. Avec deux grosses frayeurs la nuit … évidement ! Heureusement, nous avons bien choisi notre mouillage : le fleuve Kourou nous accueille pour une dizaine de jours, au calme, en pleine nature mais à 10 minutes du centre ville. Parfait pour débuter notre visite de ce département français : on commence par la capitale Cayenne et les chutes Fourgassier. Entre navigation, culture et nature ; évadez-vous avec nous !